Stratégie d’investissement

Stratégie d’investissement à multiples facettes

Notre stratégie d’investissement repose sur quatre piliers. Grâce à ces piliers, nous visons à développer le marché de la finance sociale tout en renforçant l’équité sociale et en faisant progresser les Objectifs de développement durable des Nations unies.

Cette stratégie (développée dans l’EPP) nous aide à réaliser la vision que nous avons exposée dans notre théorie du changement. Notre portefeuille montre que nous avons déjà commencé à investir conformément à ces piliers.

Stratégie d’investissement à quatre piliers

1. Gestionnaires de fonds d’impact privés établis


Exemple : Un gestionnaire de fonds de capital-risque axé sur les entreprises dirigées par des femmes lance un fonds institutionnel de plus grande envergure

Exemple : Un gestionnaire de fonds de capital-risque axé sur les entreprises dirigées par des femmes lance un fonds institutionnel de plus grande envergure.

2. Les nouveaux gestionnaires de fonds d’impact privés


Exemple : Un gestionnaire de fonds de dette privée doté d’une équipe diversifiée s’apprête à lancer un premier fonds destiné à financer des entreprises sociales

Exemple : Un gestionnaire de fonds de capital-risque lance un premier fonds axé sur les entreprises dirigées par des Noirs

3. Prêteurs communautaires locaux axés sur la mission


Exemple : Une fondation communautaire créant un programme de prêt pour les organisations à but non lucratif de sa région

Exemple : Une organisation communautaire à but non lucratif gérant un programme de microfinance pour les nouveaux arrivants

4. Organisations à vocation sociale


Exemple : Investissement dans une entreprise spécialisée dans la commercialisation d’emballages à base de plantes

Exemple : Investissement dans un projet innovant de développement de logements abordables

Un investissement qui ne se limite pas à l’argent

Engagés à soutenir de nouveaux gestionnaires de fonds et à développer et améliorer le marché de la finance sociale, nos investissements ne sont jamais simplement une question d’argent. Par exemple, lorsque le besoin s’en fait sentir, nous sommes souvent en mesure d’offrir du temps, de l’expertise et des conseils pour aider les gestionnaires de fonds, au cours de l’audit préalable ou après l’investissement, à :

  • stimuler leur préparation à l’investissement ;
  • catalyser d’autres investissements et accroître l’impact de l’entreprise ;
  • renforcer les capacités et affiner la structure pour atteindre davantage d’investisseurs ;
  • comprendre comment mesurer et rendre compte de l’impact.

Dans le cadre du Fonds de finance sociale, et indépendamment de ce travail d’investissement, nous gérons également un programme de gestion de l’impact. Ce programme s’adresse à tous les IFS, et pas seulement à ceux dans lesquels nous avons investi. En savoir plus sur notre page de développement de marché.

Piliers 1, 2 et 4

Les piliers 1 et 2 contiennent les opportunités d’investissement privé plus traditionnelles dans lesquelles les gestionnaires de fonds de fonds comme nous investissent couramment, bien que l’accent que nous mettons sur les gestionnaires de fonds nouveaux et émergents soit relativement rare au Canada.

  • Pilier 1 – Gestionnaires de fonds d’impact privés établis. Il s’agit d’intermédiaires en finance sociale (IFS) qui ont fait leurs preuves dans la gestion de fonds d’impact privés ou de gestionnaires de fonds privés traditionnels expérimentés qui ont investi dans des domaines liés à l’impact et qui cherchent à élargir leur champ d’action en matière d’impact.
  • Pilier 2 – Gestionnaires de fonds d’impact privés émergents. Il s’agit d’IFS qui gèrent des fonds pour la première fois ou qui aspirent à le faire et qui peuvent disposer de professionnels de l’investissement compétents ayant une certaine expérience de l’investissement d’impact, mais qui n’ont pas d’antécédents attribuables à l’investissement.

Le pilier 4 est probablement notre plus petit pilier. Occasionnellement, nous pouvons investir dans une organisation. Occasionnellement, nous pouvons investir directement dans des organisations à vocation sociale qui se développent, mais qui ont des difficultés à lever des capitaux suffisants. Il peut s’agir d’investissements directs en fonds propres ou en dette, ou d’un coinvestissement aux côtés des institutions financières internationales.

Pilier 3 : L’investissement communautaire

Le pilier 3 n’est pas aussi courant sur le marché canadien. Avec le troisième pilier, nous visons à investir dans des initiatives qui créent des avantages communautaires plus localisés en plus des rendements financiers. Lorsque le Realize Fund I sera entièrement engagé, nous prévoyons que 5 à 20 % de notre portefeuille seront alloués à de tels investissements. Les rendements financiers de ces initiatives sont souvent inférieurs à ceux d’autres fonds privés, mais nous pensons que le potentiel d’impact peut être considérable et que cela vaut la peine de faire ce compromis.

Ce que nous entendons par investissement communautaire

  • « Communauté » : communauté de lieu ou communauté de personnes. Dans les deux cas, nous nous concentrons sur l’investissement dans des initiatives dirigé par, pour ou avec des communautés sous-représentées et répondant à des besoins définis par la communauté – comme les provinces de l’Atlantique, les Prairies et le Nord ; comme les Noirs et les peuples autochtones.
  • « Investissement » : il ne s’agit pas d’un programme de subventions. Nous investissons du capital remboursable avec une espérance de rendement ajusté au risque. Les possibilités d’investissement comprennent les prêts communautaires, les obligations, les contrats basés sur les résultats, les fonds de microcrédit et les initiatives de financement communautaire. Nous pouvons investir dans des projets existants qui ont déjà fait l’objet d’un investissement extérieur ou aider une organisation à développer un nouveau projet lorsqu’il correspond parfaitement à nos priorités.

Ce que nous entendons par « prêteurs communautaires locaux axés sur une mission »

Des organisations avec :

  • des racines profondes, des réseaux solides et une compréhension approfondie des questions sociales et environnementales qui affectent leurs communautés ;
  • • de l’expérience dans l’octroi de financements remboursables à des organisations communautaires ou à des entreprises.

Des organisations telles que :

  • des organismes sans but lucratif gérant un programme de financement pour le logement abordable ;
  • une organisation caritative gérant un fonds de microfinance local investissant dans des entrepreneurs racisés ;
  • une coopérative gérant un fonds de développement économique communautaire ;
  • une fondation communautaire créant un programme de prêts pour les organisations communautaires.